les jeux « Collisions »
Ces jeux illustrent les collisions engendrées au LHC (ou bien dans un autre collisionneur). Dans le LHC, deux protons de haute énergie situés dans deux faisceaux circulant en sens inverse, entrent en collision au centre d’appareillages permettant d’enregistrer les particules créées lors de la collision. En pratique ce sont certains, parmi les constituants élémentaires contenus dans chacun des protons, qui entrent en collision.
La partie débute par le choix des deux particules élémentaires qui entrent en collision. Le déroulement du jeu se rapproche de celui des dominos car chaque joueur pose ses cartes, à côté de celles déjà présentes sur la table, en obéissant à des règles (les mêmes qu’au « Quark Poker »).
Dans le cas du LHC, deux protons se percutent à haute énergie. Chacun contient des quarks, des antiquarks et des gluons en proportions que l’on « connaît » (en réalité ces proportions dépendent du type de la collision mais nous oublierons cela). Ces proportions sont représentées sur un « camembert » et un des joueurs dont on bandera les yeux va poser un doigt à deux reprises sur ce camembert pour désigner les deux éléments de la collision de départ (d’autres méthodes sont possibles pour ce choix comme l’utilisation d’une aiguille de tombola ou de dés). Si cela est nécessaire, on tire également au hasard la couleur des deux constituants.
« Collisions » peut se pratiquer avec 32 cartes ou bien avec le jeu complet de 64 cartes.
Il est possible de réaliser des collisions à partir d’antiprotons en échangeant les rôles des quarks et des antiquarks sur le camembert. D’autres collisions sont possibles en utilisant des cartes du paquet (par exemple: e+e–, νe proton, qui correspondent à des réactions étudiées ou bien, comme νe νμ, qui ne sont pas directement observables).